Ce film début avec cette citation du poète sufi Rumi : « Donne aux plus beaux les miroirs, et laisse les tomber amoureux d'eux-mêmes. Ainsi ils polissent leur âme et enflamment les mémoires des autres. » À travers cette exploration identitaire personnelle, le narrateur-cinéaste cherche sa propre réflexion et trouve celle-ci à travers des images de sa mère – une femme au foyer pakistanaise – et celles de l’icône pop internationale Madonna.

Dans sa quête de maturité et d’amour de soi, le narrateur s'aperçoit de l’impact de son admiration pour ces deux femmes sur son identité de genre et sa vie professionnelle. Des versions dramatisées d’évènements forts en émotions des 15 dernières années démontrent comment les rêves et les ambitions de la mère sont devenus ceux du fils. Un écolier du Pakistan devenu créateur de mode à Los Angeles avant de se réinventer comme artiste de performance et cinéaste à Montréal, le film retrace le cheminement personnel du réalisateur alors qu’il laisse derrière le jugement – autant envers les autres qu’envers lui-même – et avance vers le monde de l’acceptation et de l’amour de soi. C’est l’amour des autres qui est compliqué.