Vaguement inspiré de la vie de Ron Woodroof, Dallas Buyers Club raconte l’histoire d’un homme diagnostiqué avec le SIDA vers le milieu des années 1980 alors que les traitements antirétroviraux était peu financés et recherchés. Bien que Woodroof – un homme hétérosexuel – est un coureur de jupons homophobe au début du récit, il découvre, après avoir été exclu de son entourage, l’existence de l’AZT, le seul médicament approuvé par la FDA à l’intention des personnes sidéennes. Lorsque cette drogue entraîne des effets néfastes sur sa santé, Woodroof apprend l’existence de médicaments alternatifs toujours en attente de l’appropation de la FDA par l'entremise de Rayon, une femme transsexuelle séropositive. Woodroof inaugure alors un réseau de distribution illégal d’antirétroviraux qu’il fait entrer au pays à partir du Mexique. Nourrissant d’abord l’espoir de s’enrichir au dépend des personnes malades et dans le besoin, la compassion de Woodroof pour la communauté LGBT ne cesse de croître alors qu’il vise à fournir ces médicaments aux personnes qui en ont besoin. Le film connut un succès critique en grande partie grâce au jeu des acteurs – McConaughey et Leto remportèrent de hautes distinctions lors des Academy Awards en 2014 – mais fut surtout critiqué pour sa représentation de la transsexualité. « L’un des quelques représentations cinématographiques américaines de l’avènement du sida au début des années 1980; tout film cherchant à adresser un évènement historique à ce point dévastateur et négligé risque fort de se faire interroger sur la représentation qu’elle en fait. Surtout lorsque les gens qui abordent ces évènements – et ceux qui se font dépeindre de façon héroïque à l’écran – ne représentent aucunement les groupes qui furent les plus ravagés par le sida. »  http://www.indiewire.com/article/que-e-ries-dallas-buyers-club