Xavier Dolan

male
Date de naissance
1989
et lieu
Montreal , QC
Canada
,
Quebec CA
Lives in
Montréal , QC
Canada
,
Quebec CA
Biographie

Acteur et réalisateur. Après avoir débuté sa carrière de manière précoce en tant qu’enfant acteur, Dolan se fit connaître du public québécois à travers ses rôles dans des programmes populaires pour enfants, des publicités ainsi que plusieurs films et séries télévisées dont J’en Suis! ainsi qu’Omertà, la loi du silence. Si Dolan continue de tenir des rôles à l’écran pendant son adolescence, c’est à 17 ans que son rêve de réaliser un film et de le présenter à Cannes se concrétise. J’ai tué ma mère, son premier long-métrage, est un récit semi-autobiographique de sortie du placard dans le contexte d’une relation mère-fils particulière et pénible. Après avoir complété le film à 19 ans sans aucun appui financier des institutions culturelles du Québec, Dolan eut la chance de le présenter au Festival de Cannes de 2009 dans la section Un certain regard, où l’œuvre connut un grand succès. Ne cherchant pas à cacher ses inspirations, J’ai tué ma mère est un amalgame des influences de Truffaut, de Godard, d’Almodovàr et de Wong Kar Wai. Après Cannes, le succès fulgurant de Dolan sur la scène cinématographique internationale laisse place à des opinions fort polarisées. Certains le trouvèrent jeune, arrogant et élitiste alors que d’autres accueillirent son succès et l’encouragèrent à poursuivre sa carrière.

Son prochain film, Les amours imaginaires, assura sa réputation phénoménale sur la scène internationale. Présenté lui aussi à Cannes, le film connut un succès commercial en France et fut célébré par de nombreuses audiences aux États-Unis mais peina à rejoindre le public québécois et ne connut guère de succès commercial dans la province. Avec Laurence Anyways, Dolan tenta d’aborder pour la première fois des thématiques queer. Après avoir focalisé sur la sexualité homosexuelle au masculin dans ses deux premiers films, Anyways raconte l’histoire d’un homme amoureux d’une femme qui désire également devenir femme. Présenté pour la première fois dans la section Un certain regard où il remporta un prix pour son actrice principale - Suzanne Clément - ainsi que la Queer Palm, Laurence est une œuvre d’époque située dans les années 1990 qui s’étend sur une décennie. Il est également le premier film de Dolan où celui-ci ne joue pas de rôle à l’écran. Malgré sa popularité, le film fut critiqué pour sa représentation peu nuancée du personnage trans principal : « Ainsi, l’absence apparente de volonté (ou encore de l’aptitude) de vraiment scruter les états d’âme de son personnage trans - couplée avec le clinquant de son esthétisme cliché - m’amène à supposer le pire : Dolan ne se souciait guère de donner une visibilité aux personnes trans, mais bien de s’accorder lui-même cette visibilité en se servant de sa renommée pour faire un film trans. » – Racine Charlotte http://www.rogerebert.com/balder-and-dash/who-represents-on-laurence-any...

Sans le moindre répit, Dolan réalisa une adaptation de la pièce acclamée Tom at the Farm de Michel-Marc Bouchard en 2013. Tournée en campagne québécoise, Tom arrive à la ferme de son ancien amant décédé afin d’assister à ses funérailles et réalise que bien des choses furent cachées à sa mère endeuillée, dont l’homosexualité de son fils mort. Dolan emprunta une nouvelle avenue stylistique lors de la réalisation du film alors qu’il s’aventura dans le domaine du thriller psychologique et s’inspira énormément des œuvres d’Hitchcock. Il travailla pour la première fois avec un compositeur musical et collabora avec André Turpin, l’un des cinéastes les plus acclamés du Québec. En 2014, Dolan fut sélectionné pour la Compétition Officielle du Festival de Cannes grâce à Mommy. Jusqu’à présent relégué aux compétitions secondaires du festival, Dolan fit sensation à Cannes en tant que l’un des réalisateurs les plus jeunes à avoir prit part à la prestigieuse Compétition Officielle. Le film qui porta encore une fois sur une relation mère-fils tumultueuse lui mérita le Prix du Jury (partagé avec Jean-Luc Godard pour Adieu au langage

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