Alexis Mitchell

femme
NE(E)
Lives in
Toronto , ON
Canada
,
Ontario CA
Biographie

Vidéaste et artiste en installation. Voir Bamboat, Sharlene. Alexis Mitchell est une artiste médiatique torontoise qui, à travers ses réalisations vidéo et ses installation, parle d’espace et de mémoire afin d’apporter une perpective queer sur les politiques et l’appartenance juive. Sa vidéo Camp (2010, 25), réalisée dans le cadre de sa thèse de maîtrise, superpose des théories architecturales et queer afin de rendre possible une transgression au sein de la culture juive. Dans cet essai vidéo en trois segments, Mitchell offre une interprétation queer de trois milieux populaires à travers une narration réinventée : la fête traditionnelle du Pourim, la reconstitution des passages censurés de journal d’Anne Frank et la coupe de cheveux de style queer donnée à l’artiste par son grand-père juif deviennent tous des témoignages actualisés et queer de l'histoire juive. Explorant comme le kitsch permet de dévoiler certaines vérités cachées, Camp remporta le Grand prix Kodak cinéma et télévision pour le meilleur espoir au Festival des films du monde de Montréal en 2011. Réalisée en 2013, sa vidéo The Break – un documentaire expérimental axé sur la performance – se penche sur la mue de la voix (un site de transgression et de nature queer intrinsèque, tel que théorisé par Wayne Koestenbaum) et tente d’explorer la relation entre le genre et le chant. En parallèle avec sa pratique individuelle, Mitchell collabore avec Tori Foster et Sharlene Bamboat, avec qui elle fonda le duo Bambitchell. En 2013, elle débuta un doctorat en géographie à la University of Toronto. Elle est aussi active au sein du collectif torontois Pleasure Dome.